… vatapá, caruru, munguzá, tem umbu pra ioiôôôô!
versão em português
Postagem curta, em clima de férias, apenas para compartilhar a satisfação de comer receitas da minha terra. Mesmo morando em Porto Alegre, em minha despensa não faltam camarão seco defumado, castanha de caju, leite de coco e dendê. Para me transportar para casa, essa quinta foi dia de caruru, vatapá e galinhada com meu bem. A trilha sonora do almoço não poderia ter sido outra:
version en français
Un post très court aujourd’hui, juste pour partager la joie de manger des recettes de mon terroir. Même si j’habite à Porto Alegre au sud du pays, chez mon placard il y a toujours des crevettes fumés séchés, de la noix de cajou issue de la pomme de cajou (à ne pas confondre avec la noix du brésil ou châtaigne du brésil qui correspond en fait à la châtaigne du Pará, sa région d’origine), du lait de coco et de l’huile de palmiste naturel, artisanal et d’extration soutenable pour l’environnement, bien orangé (à ne pas confondre avec celui utilisé par l’industrie responsable pour la déforestation). Donc le déjeuner ce jeudi a été en honneur de la cuisine de Bahia et leurs influences africaines: du vatapá (une sorte de purée de cacahuètes, noix de cajou et crevettes séchés avec des graisses naturelles de coco et de palmiste aussi nomé dendê), du caruru (des gombos préparés de forme pareille au vatapá) et de la galinhada (du poulet cuit au lait de coco et huile de palmiste, coriandre, poivrons et piments), le tout accompagné avec du riz, à manger avec mon chéri. Et bien sûr, on a mangé en écoutant une chanson thématique qui raconte justement ce qui on trouve chez la table généreuse et gourmande des baianas (filles nées à Bahia).